RH by VISEO

Parution Presse

VISEO: Des actions RH pour fidéliser ses collaborateurs

Olivier Dhonte, Chairman & VP APAC VISEO, répond aux questions des Echos sur l'ouverture du capital de la société aux collaborateurs

L’entreprise VISEO, spécialisée dans la transformation numérique, a ouvert cette année son capital à 20% des salariés. Un argument RH au moment où elle embauche massivement.

 

Porté par un secteur en pleine explosion, la transformation numérique des entreprises, VISEO accélère. Créée en 1999, la société de conseil, dont le siège est à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), emploie aujourd'hui 1.200 collaborateurs répartis sur neuf bureaux en France et six filiales à l'étranger. Son vivier : des profils pointus, issus des écoles d'ingénieurs ou d'écoles de commerce. «Nous sommes une industrie de main-d'oeuvre, avec 100 % de cadres, dont la moyenne d'âge est de trente-quatre ans», précise Olivier Dhonte, PDG VISEO.

 

L'enjeu pour l'entreprise est de recruter rapidement sur l'année 2017, le plan d'embauche atteint 350 personnes - et surtout de garder ses compétences humaines. Son plan ne souffre pas de ralentissement. L'objectif est de faire passer le chiffre d'affaires actuel de 150 millions d'euros en 2016 à 200 millions d'ici à 2020, avec 2.000 collaborateurs (dont 20 % hors de France). En plus des outils d'épargne salariale classiques, intéressement et participation, le groupe a ouvert cette année son capital à tous les salariés.

Une décote de 10% des actions

Ouvert depuis 2011 au management et à un pool de directeurs exécutifs, soit une trentaine de cadres, le dispositif a donc été étendu. «Plutôt que d'accueillir un fonds d'investissement, nous avons jugé plus profitable de partager la valeur avec nos collaborateurs», déclare Olivier Dhonte.

 

Au terme de la période de souscription, qui a duré de fin avril à mi-mai 2017, 250 collaborateurs sur le millier de salariés éligibles (français et ayant au moins trois mois d'ancienneté) ont acheté des actions, soit «un peu plus de 20%». Résultat honorable, mais peut mieux faire. «Nous avons un effectif jeune qui a tendance à dépenser plutôt qu'à épargner», argumente Olivier Dhonte, qui, par ailleurs, espère que cette part montera à 33 % à terme.

 

La société s'est fait accompagner par Equalis Capital et BNP Paribas pour le montage et la mise en place du FCPE. Pas d'abondement de l'employeur, mais une décote de 10 % des actions sur cette opération de lancement, qui sera renouvelée tous les ans.