Les clés de la réussite d’un projet Supply Planning : Le point de vue d’un expert sur Anaplan, le game-changer
Par Yann Le Beller
En tant que Domain Leader dans la practice Anaplan for Supply, fort de 15 années d’expérience dans les logiciels de gestion de la performance d’entreprise (EPM) et les outils décisionnels, j’ai constaté que le succès d’un projet Supply Planning repose sur des éléments cruciaux. Voici mes recommandations basées sur l’outil Anaplan, qui s’est imposé comme une solution SaaS incontournable ces dernières années.
L’agilité d’Anaplan : un atout stratégique pour le Supply Planning
Anaplan se distingue par sa solution Cloud unique, couvrant des besoins aussi divers que la prévision des ventes (sales forecasting), la planification de la demande (demand planning), et le réapprovisionnement (replenishment). Elle va plus loin en intégrant le suivi budgétaire pour la Finance (P&L, OPEX, CAPEX) et les Ressources Humaines (RH), et s’adapte à différents secteurs, de la mode à l’industrie lourde.
Anaplan n’est pas simplement un outil. C’est un véritable moteur de transformation, proche d’Excel dans son approche, tout en évoluant vers le no-code. L’application est entièrement personnalisable selon le contexte de chaque client, bien que des solutions prépackagées soient également disponibles. C’est cet ADN agile, symbolisé par l’« Anaplan Way », qui en fait un game-changer dans la gestion de projet, permettant des ajustements rapides et un dialogue continu avec les clients.
Les étapes clés du projet Supply Planning avec Anaplan
Les projets Supply Planning suivent un processus structuré en plusieurs phases critiques : design, développement (Build), tests utilisateur (UAT), mise en production, suivi post-lancement (« hypercare »), et maintenance applicative (TMA).
Mon retour d’expérience : La réussite du projet repose sur deux phases majeures :
- La phase de design : Il est impératif de comprendre les besoins précis du client et de les formaliser dans un cahier des charges clair. Une bonne planification évite les malentendus et les imprévus qui peuvent survenir en cours de route.
- La phase de développement (Build) : Anaplan se développe en sprints, ce qui nécessite des retours fréquents avec le client. Le choix des équipes, formées et certifiées, doit se baser sur leur capacité d’apprentissage et leur expertise, pas seulement sur leur expérience passée.
Mes recommandations d’expert pour éviter les pièges courants
Certaines erreurs doivent être évitées :
- Toujours penser à l’utilisateur final : Un projet Anaplan est réussi lorsque l’application est à la fois performante et intuitive. Trop souvent, l’UX est sous-estimée. Pourtant, même avec des règles de calcul parfaites, si l’outil est complexe ou peu ergonomique, il risque de ne pas être adopté. L’esthétique, la facilité d’utilisation et l’ergonomie doivent être des priorités dès le début du projet.
- Limiter la taille de l’équipe projet : Ajouter plus de développeurs pour compenser un planning serré n’est pas une solution. Anaplan fonctionne par interconnexion de modules, et une multiplication d’équipes pourrait engendrer des blocages et des divergences.
Transparence et clarté des attentes : une condition essentielle
Je plaide pour une transparence totale. Anaplan, bien qu’excellent pour la prise de décision, n’est ni un ERP ni un outil de Business Intelligence (BI). Il est crucial de bien définir les attentes dès le départ et d’informer le client des limitations possibles. Par exemple, Anaplan ne doit pas être utilisé comme une base de données pour stocker des informations historiques, mais uniquement dans une logique décisionnelle. Respecter ces limites garantit l’efficacité et la performance de l’outil.
En conclusion, Anaplan est, selon moi, l’outil idéal pour structurer un écosystème d’entreprise unifié, regroupant les départements Supply, Finance, Ventes et RH, que ce soit à l’échelle nationale ou internationale. Son agilité en fait une solution pertinente pour les grandes entreprises, tout comme pour les structures de taille moyenne.