Modern ERP Cloud System
3 mars 2025
Créée par les Nations Unies, la Journée mondiale de l’environnement aura lieu le 5 juin. Dans cette perspective, Alicia Becquet, Responsable RSE chez VISEO, partage avec nous des pistes concrètes pour aider les entreprises à limiter l’impact de leurs activités sur la planète. D’après ses sept années d’expérience, une approche globale, liant humain, écologie et société, peut changer la donne.
Si au cours de l’histoire, des évolutions naturelles ont conduit à des changements climatiques, le réchauffement actuel découle désormais de l’activité humaine.
Celui-ci n’entraîne pas seulement la hausse des températures. De multiples enjeux viennent se greffer comme l’appauvrissement des ressources en eau, la multiplication des incendies, les menaces sur la biodiversité, l’extinction des espèces ou l’aggravation des risques sanitaires.
Agir est le seul moyen de limiter ses effets.
Les innovations technologiques, les data centers et l’IA ont aussi un impact. Le secteur du numérique représente 4% des gaz à effet de serre et comme les années précédentes, les émissions globales continuent d’augmenter, même si en France, elles ont diminué en 2023.
Néanmoins, la technologie propose des leviers pour porter le développement durable. En mesurant, en suivant l’impact environnemental, en analysant et en surveillant les données, elle contribue à soutenir les prises de décisions politiques et les mesures en faveur d’un numérique durable.
Repenser les choses est devenu une nécessité. Tout le monde a sa part à jouer pour préserver l’environnement, les entreprises comme les individus.
– La règle des 3 U
Réfléchir à la sobriété des fonctionnalités avec la règle des 3 U : « utile, utilisable, utilisé » s’avère efficace. N’est-il pas mieux d’opter pour une conception centrée sur les besoins réels ainsi qu’une utilisation simple et satisfaisante ?
– Changer son rapport aux équipements IT
Les équipements représentent la majeure partie de l’empreinte carbone du numérique. Pourquoi remplacer un PC qui fonctionne toujours ? L’acquisition d’un téléphone professionnel ou du dernier smartphone s’avère-t-elle indispensable ? Une approche responsable est aussi ici plus que jamais recommandée.
La mesure européenne sur le reporting de durabilité CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) représentait une grande avancée vers plus de transparence et de responsabilisation des entreprises. Aujourd’hui reportée, elle est en train d’être revue avec des ambitions moins élevées. Chez VISEO, nous avons décidé malgré cela de continuer la dynamique enclenchée. Nous poursuivons notre mise en conformité, ce qui va nous permettre de renforcer l’identification des impacts, des risques et des opportunités liés à la durabilité et les performances associées.
De plus en plus de clients souhaitent connaître la position des entreprises sur ces sujets. Dans les appels d’offres, on trouve par exemple des questionnaires RSE avec une partie dédiée à l’environnement. Est-ce que l’entreprise mesure ses émissions de gaz à effet de serre ? Est-ce qu’elle met en œuvre des plans d’action et se fixe des objectifs pour les réduire ? Les clients cherchent également des informations qui vont être intégrées dans leur propre bilan carbone.
Face aux enjeux environnementaux, l’échange d’informations ouvre la voie à une démarche d’amélioration continue.
La technologie propose des leviers pour porter le développement durable. En mesurant, en suivant l’impact environnemental, en analysant et en surveillant les données, elle contribue à soutenir les prises de décisions politiques et les mesures en faveur d’un numérique responsable. Repenser les choses est devenu une nécessité. Tout le monde a sa part à jouer pour préserver l’environnement, les entreprises comme les individus.
Il est important de mesurer son bilan carbone afin de visualiser les principaux postes d’émission carbone pour ensuite adopter des actions cohérentes.
Depuis 2010, il est obligatoire pour certaines entreprises d’effectuer un bilan carbone tous les 4 ans.
Chez VISEO, nous en avons réalisé un premier en 2019 pour la France. Après l’avoir renouvelé de notre propre chef en 2022 pour améliorer notamment la méthodologie de calcul, nous avons décidé par la suite de le reconduire chaque année en élargissant son périmètre (France en 2019, France, Espagne et Maroc en 2022, et actuellement plus de 85% du périmètre).
Notre bilan carbone prend en compte les différents scopes pour couvrir au mieux la chaîne de valeur.
Pour limiter les marges d’incertitudes et gagner en précision, nous remontons toute l’année des informations à intervalles réguliers et organisons un travail de collecte comme :
– rassembler l’ensemble des factures d’électricité des différents locaux
– regrouper les informations sur les déplacements professionnels (avion, train, flotte automobile)
– envoyer des questionnaires auprès des collaborateurs sur leurs habitudes de déplacements domicile-travail
Une fois les postes d’émissions les plus importants identifiés, il est possible de bâtir une stratégie de décarbonation.
Voici des actions déployées chez VISEO pour agir sur des postes significatifs identifiés :
– Les achats de biens et de services : les achats représentent en général le poste le plus important pour les entreprises du secteur. Ils concernent le mobilier, les licences, la sous-traitance, le stockage de données…
Plusieurs résolutions ont été adoptées :
– Affiner la donnée liée aux achats en interrogeant nos fournisseurs et partenaires sur leurs politiques environnementales et leurs données carbone.
– Intégrer des critères RSE dans les achats et les contrats via une clause éthique et RSE pour embarquer les fournisseurs dans la démarche.
– Les déplacements : VISEO a décidé de mettre plusieurs actions en place concernant la mobilité :
– Pour les véhicules de fonction, proposer uniquement des véhicules hybrides ou électriques
– Inciter les collaborateurs à adopter des mobilités plus douces comme le vélo, les transports en commun, le covoiturage.
– Inciter les collaborateurs à réfléchir à leurs déplacements (privilégier le train plutôt que l’avion, préférer -quand cela est possible- les visioconférences, s’organiser pour éviter les allers-retours)
– La sensibilisation : En la matière, il est important d’aborder un spectre plus large que le numérique pour poser les bases et structurer un point de vue global sur les enjeux climatiques actuels.
VISEO propose différents types de formations en interne :
– un guide des écogestes à appliquer au bureau, qui peut être dupliqué à la maison, mis à disposition de l’ensemble des collaborateurs.
– des défis environnementaux pour faciliter un passage à l’action.
– des ateliers de réflexion collective comme la fresque du climat ou la fresque du numérique, axée sur l’impact spécifique de ce secteur
– des modules de sensibilisation sur le numérique responsable consultables sur notre plateforme de formation.
Réduire l’impact sur l’environnement représente pour les entreprises un enjeu majeur en tant que partie prenante. C’est un des défis à relever parmi nos enjeux de durabilité tout comme agir en faveur de l’inclusion, ou encore accompagner tout au long des parcours nos collaborateurs.
Modern ERP Cloud System
3 mars 2025