Accélérer la démarche RSE des entreprises grâce aux technologies digitales

Trois de nos clients, les sociétés NAOS, HIGHCO et GSE et l’éditeur SAP ont alimenté cette réflexion par leurs différents témoignages et retours d’expérience des projets menés avec VISEO depuis le début de l’année 2022. Tous se sont également exprimés positivement sur le lien entre la rentabilité financière de l’entreprise et la durabilité. Enfin, les intervenants des sociétés et associations, KARMA SEARCH, ENTREPRENEURS POUR LA PLANETE, et CULTURES PERMANENTES ont saisi l’opportunité de nous projeter dans de nouveaux modèles d’affaires pour aborder un monde bas-carbone, où la valeur partagée chère à Michael Porter semble adéquate.

Trois démarches RSE menées avec VISEO  

Grâce à l’utilisation de la Green Line de SAP, le groupe cosmétique NAOS a lancé une démarche visant à collecter une donnée RSE pertinente, pour la piloter et la restituer. La maîtrise des indicateurs a permis de produire la déclaration Eco-Emballages CITEO, de suivre la consommation de l’eau de nettoyage, et d’approfondir le scope 3 du bilan carbone. Carole Gaumier, directrice du Reporting Extra Financier du groupe a mis en lumière tout l’intérêt de l’outil digital qui met à disposition une donnée prête à être analysée.

Par la mise en œuvre du cloud Net Zero de Salesforce, HIGHCO a lancé un POC avec l’étude du scope 3 de son bilan carbone pour analyser l’évolution des déplacements professionnels de ses collaborateurs. Jonathan Campos, Directeur de la Finance et de la RSE considère que seul l’outil digital est efficient pour échanger des données avec l’ensemble des parties prenantes.

Quant à GSE, Ecovadis Platinum, le MVP développé avec Synapse et Power BI sur le cloud Azure de Microsoft a mis en évidence d’une part les gains qu’une automatisation du bilan carbone pourrait apporter au département RSE, et d’autre part la possibilité de systématiser et de tracer le calcul du bilan énergétique des bâtiments construits. Pour Marc Esposito, directeur de l’innovation et de la DSI, il n’est plus envisageable de se passer d’un outil digital pour avancer dans la maîtrise de la RSE.

Vers de nouveaux modèles économiques durables et rentables 

En s’attachant à soigner leurs parties prenantes, en réduisant leurs factures d’énergie et de taxes, en devenant plus attractives pour leurs collaborateurs, en cherchant de nouveaux modèles économiques et en devenant ainsi plus innovantes, les entreprises peuvent concilier durabilité et rentabilité financière comme l’a démontré l’étude de France Stratégie de 2016. La conclusion de l’étude souligne que la RSE procure un gain de performance en moyenne de l’ordre de 13 % pour les entreprises qui s’en emparent en comparaison de celles qui ne l’introduisent pas (toutes choses égales par ailleurs).

La stratégie de création de valeur partagée est au cœur du concept de responsabilité sociale de l’entreprise, comme l’a mis en valeur Paul Pelissier, Sustainable Architect de SAP. Au lieu d’attendre d’être taxée pour ses « externalités négatives », l’entreprise peut se fixer des finalités en matière de bien-être des populations voisines de ses établissements, de protection de la biodiversité, de développement individuel de ses salariés, au même rang que ses autres objectifs stratégiques. Le déploiement de cette stratégie innovante passe par la prise en considération des besoins précis des parties prenantes, ce qui suppose une coopération active de tous les acteurs internes et externes de l’entreprise.

La finalité de cette collaboration nous rapproche d’une économie de fonctionnalité qui nous affranchit de l’obsolescence programmée, comme décrit par Emmanuel Delannoy lors de son intervention finale. Les ressources immatérielles, et notamment l’information peuvent réinscrire notre modèle économique dans une dynamique compatible avec celle de la biodiversité, et du vivant.

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